Malgré de nombreuses occasions, les hommes de Philippe Ollier n’ont pas réussi à marquer face à Cognac (0-0)

Cognac a tenu le choc lors de son déplacement à Lège-Cap-Ferret samedi soir. Un match nul chez l’actuel avant-dernier du classement qui pourrait faire figure de contreperformance pour les Charentais. Bien en place, les Cognaçais contenaient les assauts des locaux durant le premier acte sans toutefois parvenir à se montrer dangereux. Serra s’employait juste sur une reprise du plat du pied d’Eppert qui l’obligeait à une belle horizontale (21^e) ainsi qu’en stoppant sur sa ligne une reprise du talon de Labat (33^e). Seul un coup franc direct réchauffait un peu les gants du gardien légeois (44^e).

Deuxième acte plus ouvert

En seconde période, les Cognaçais allaient plier sans rompre. Ils étaient tout heureux de voir Ben Khemis vendanger une offrande d’Eppert qui, après avoir éliminé deux défenseurs et fixé Serra, l’avait parfaitement décalé pour conclure (51^e). Mais ils sortaient aussi le bout de leur nez sentant qu’il y avait moyen de faire un coup.

Un coup franc de Daff était repris de la tête par Kaba mais sauvé sur sa ligne par Fall (53^e), Ballout lancé en profondeur croisait un peu trop sa frappe (54^e) et surtout Goncalvez qui se retrouvait seul face à Scribe perdait son duel avec le portier qui repoussait sa tentative du pied (86^e).

Cela aurait été le hold-up parfait dans une partie dans laquelle Labat au coin des six mètres, avait trouvé le petit filet extérieur (62^e), Ben Khemis les bras de Serra (90^e+1) puis un défenseur sur sa ligne (90^e+2) et Mignon lui aussi le petit filet extérieur (90^e+4), les locaux ayant fait le siège du but cognaçais dans les cinq dernières minutes pour tenter de forcer la différence.

De quoi donner des regrets à Philippe Ollier : « Nous avons affronté une équipe qui était clairement venue pour essayer de l’emporter en marquant sur un contre. Ils ont cassé le rythme et n’ont jamais cherché à prendre le jeu à leur compte et je pense qu’ils n’en étaient pas capables. Le terrain difficile ne nous a pas aidés à développer le jeu que nous affectionnons. Malgré cela, nous nous sommes procuré un nombre incalculable d’occasions franches que nous ne mettons pas. C’est un problème récurrent malheureusement. »

Par Sébastien Grégoire / article Journal Sud Ouest