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Le port des pêcheurs de Thonon-les-bains

Laisser un commentaire / Actualité, Blog, Voyage / Par Thiéry Nadé / 27 janvier 2023 / cabane, lac, pêche, pêcheurs

Découverte du port des pêcheurs de Thonon-les-bains

Comme un aimant, je n’ai pu me retenir pour aller vers l’eau .. Certes, ce n’est pas l’océan ni même le Bassin d’Arcachon mais tout prêt de Morzine et à moins d’une heure, quel plaisir de découvrir le lac Léman à partir du port des pêcheurs de Thonon-Les-Bains !

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Le Lac Léman : presque 4 fois la superficie du Bassin d’Arcachon !

Environ 150 km² pour notre bassin d’Arcachon pour 580 km² pour le la Léman ! Le Girondin que je suis a été impressionné par la dimension de ce lac et intéressé par son environnement ! En effet, loin des clichés d’un lac endormi, paisible .. le lac Léman réserve de sacrés surprises tant sa surface est immense et donc sujette aux aléas climatiques !

Le film du port des pêcheurs de Thonon-les-Bains en Hiver

Le port de pêche à Thonon-les-Bains est un petit port où une dizaine de pêcheurs professionnels partent avec leurs filets et nasses à la pêche sur le lac Léman. Les poissons pêchés (féras, perches, truites, ombles chevaliers, lotes, écrevisses) peuvent être achetés directement sur le port ou servis dans les restaurants locaux. Les touristes peuvent ainsi déguster les spécialités du lac et de la cuisine montagnarde du Chablais. Mais en hiver, le port est plus calme, une autre façon de le découvrir !

Le Lac Léman n’est pas toujours clément !

Encadré par les Alpes et le Jura et bordé par une côte aux propriétés très diverses, le Léman est balayé par de multiples vents dont certains peuvent atteindre une violence étonnante.

Ainsi, par exemple en 2019, des vents de plus de 100 kilomètres à l’heure et des creux de vagues impressionnant qui peuvent même faire démâter un voilier !

Démâtage lors d’une tempête sur le lac

Tout savoir sur le village des pêcheurs de Thonon-Les-Bains

Jusqu’en 1850, les pêcheurs professionnels résident sur le « Grand Champ » du côté Est de Rives, aux abords de la nouvelle capitainerie. Par la suite, ils s’installent le long des anciennes murailles du château de Rives, dit de Montjoux, derrière la « tour des Langues », nommée ainsi en vertu de l’impôt féodal que venait y payer les bouchers au seigneur : la langue de chaque bête abattue.

Les guérites, cabanes des pêcheurs

Les guérites sont construites en bois, adossées au mur, et les pêcheurs utilisent l’eau des sources pour alimenter leurs viviers. L’accès à ce terrain, à la fois communal et d’État, est difficile puisqu’il faut suivre à l’Est un étroit passage longeant la propriété du château.

À cette époque, tous les pêcheurs habitent le village de Rives. Cependant, l’espace disponible est restreint. L’eau du lac atteint presque les guérites, laissant peu de place pour l’étendage des filets en coton. Dans les jardins surplombant les guérites, le chemin actuel est tracé entre les deux tours. Un quai est également construit, élargissant ainsi l’espace de travail des pêcheurs professionnels. Dans le même temps, la jetée est aménagée afin de protéger les embarcations.

Un village sauvé des ruines

L’agrandissement du quai devant le château de Rives, la construction du débarcadère et de l’Ecomusée de la pêche et du lac ont lieu en 1987. Toutes les guérites sont refaites car la plupart sont en ruine. Actuellement, ce village de pêcheurs reste une entité unique sur les rives françaises du Léman. En son sein, l’écomusée permet de découvrir l’univers des pêcheurs d’hier et d’aujourd’hui ainsi que la richesse de l’écosystème lémanique.